mercredi 28 février 2007

On recrute


Recruter, engager, embaucher, enrôler, enrégimenter, embrigader, mobiliser et incorporer sont des gros-mots pour vous dire que nous avons besoin de votre aide sans pour autant crier "Au secours" . Toute personne sera la bienvenue sur le chantier, toute compétence sera utilisée à sa juste valeur.

Nous avons de la place pour accueillir des toiles de tente et des hamacs.

Les toilettes: sont des toilettes à compost (que le grand méchant loup s'occupe personnellement de vider, quand on vous parle de compétence...).

La douche: au jet d'eau froide, aussi disponible pour la vaisselle d'ici la mi-avril...

La cuisine: Au feu de bois quand il fait beau, au gaz sur mini réchaud quand il pleut.

L'infirmerie: trousse de premiers secours et roulotte de repos fournis.

L'ambiance: méfiez-vous des trois petits cochons.

mardi 27 février 2007

La scierie

C'est après trois jours de scierie que le grand méchant loup s'est dit qu'il avait fait le bon choix.
On imagine pas tous les rebuts que peuvent produire quelques billots, c'est surtout l'écorce (appelée croute) qui se trouve en surplus et qui prend de la place en masse. Sans parler de la sciure...
Et si nous l'avions taillé sur place bonjour le nettoyage avec la neige au milieu et le dégel qui s'en vient à toute allure Ayoye!!!




Alors que là, bien tranquille avec Monsieur Dubois et François, 71 ans et une patate d'enfer, sans forcer (c'est ça le truc pour durer, qui dit François. Une tête ça sert pas seulement à porter une casquette), on a fini notre coupe pour les charpentiers et récupéré dans le lot au moins 1800 pieds carrés de planches (pin blanc et pruche), qui nous serviront pour le plancher des chambres.




dimanche 25 février 2007

La jeunesse montre l'exemple

Voici la première équipe de soutien : Valérian et Eliott, dont le projet est de fournir un travail spécifique (ramassage de roche, fabrication de briquette en terre-paille et manutention en tout genres). Ils sont rémunérés sur un tarif horaire de base et à la production. L'objectif étant de pouvoir payer le billet d'avion d' Elliot pour partir en France, où il passera une partie de l'été dans la famille de la maman de Valérian.

Le transport



C'est avec le camion de monsieur Dubois, de la scierie Dubois, que nous avons transporté les billots. Il nous a fallu deux aller-retour pour transiter nos 6000 pieds cubes de bois. Au départ nous voulions faire venir une scie mobile sur le site pour éviter le transport par camion, mais au mois de février par moins 20 celcius, la machinerie souffre trop et les scieurs (appelons-les comme ça) ne les sortent pas. On aurait pu aussi faire un seul transport avec un plus gros poids-lourd mais (encore un mais) il y a une légère montée pour arriver sur le site, et avec la neige le camion aurait-été trop lourd, aurait patiné avec des tonnes de bois sur le dos et bonjour la galère.

mercredi 21 février 2007

Le débitage



On a monté les billots sur la route pour les couper en 8,10, 12,14 et 16 pieds de longs, y'en avait pour tout les gouts, mais personnes ne c'est aventuré à manger le bois cru... le charbon est bien meilleur.
On a travaillé en tout (avec Ghislain le forestier) une bonne vingtaine d'heures pour le débusquage, ébranchage et débitage des arbres. Le grand méchant loup voulait utiliser des chevaux pour débusquer le bois au mois de septembre, mais le temps à jouer contre nous et les machines nous ont rattrapé.

Le débusquage


C'est en février alors qu'il faisait vraiment Aglagla que le grand méchant loup est allé débusquer le bois pour la charpente. Un cerisier malade (mais dont le bois est encore sain) pour le poteau central de la serre. De la pruche, de l'épinette et du pin blanc (dont un gros énorme de 2 pieds de diamètre que ça fait toujours un petit pincement de le voir tomber), aucun bois franc donc, puisque nous ne ferons pas de planche, seulement les poteaux, poutres, solives, sablières et chevrons. La forêt n'a pas souffert de notre intrusion, le grand méchant loup y veillait... faut savoir qu'un bucheron c'est fait pour bucher... et ça buche sans hésiter.